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Gil Rigoulet

Gil Rigoulet autour de la série Le Corps et l’Eau en mer.

Je suis un photographe français, je débute ma carrière de photo- journaliste en 1975 et devient en 1984, le premier photographe attitré du journal Le Monde où je collabore pendant plus de 20 ans, réalisant notamment aux côtés d’Henri Cartier- Bresson un supplément intitulé Portrait d’un quotidien pour les premières portes ouvertes du journal. Je poursuis une carrière de photo journaliste pour les grands magazines français et étrangers. 

Ma photographie de rue est une réflexion piquante sur les méandres des jeux sociaux. Je suis adepte de la proximité, une façon d’être avec ces personnes que je capte.

La mer, l’eau a toujours été un besoin, son contact, une évidence, un échange. 

Cette série d’images que je nomme « Le Corps et l’Eau » est une quête qui s’est construite avec le temps. Je suis mon propre témoin, mettre des mots et des images sur un sentiment que parfois nous avons du mal à expliquer. Je veux montrer ce lien avec l’eau que j’ai depuis mon plus jeune âge. J’ai appris à faire de l’apnée avec mon père, qui m’emmenait à la piscine d’Evreux, maintenant je nage deux heures en mer. Définir ce lien a été confus durant toute ma jeunesse, puis le temps m’a révélé ce rapport, ce besoin. En 1984, je commence cette quête photographique en piscine et dès début des années 90 en mer. Mon père avait ce lien à la mer, il partait longtemps, je ne savais pas pourquoi.. 

La mer. Je nage, une respiration profonde et lente se met en place, mon rythme est régulier, fluide, jusqu’à ne plus penser, juste ressentir ce lien avec l’eau de toutes les pores de ma peau. Nager loin est une mise à distance, un éloignement du bruit humain, un recentrement. C’est également un autre rapport au monde où l’on ne marche plus, presque porté, le contact est entier et cette sensation de se retrouver, de se sentir là où il faut être, de se sentir en vie. Seul avec cet élément, l’esprit s’allége, s’éclaircit, la sérénité prend place dans cette sensation d’appartenance. Un équilibre se met en place. 

La mer, les vagues, c’est aussi l’énergie, cette transmission au corps avivé comme métamorphosé. Dans ma photographie c’est souvent cette énergie que je mets en avant, ces corps en vie, exaltés, en communion avec l’eau.. 

Je poursuis chaque année cette quête pour tenter de trouver les mots visuels les plus adaptés à mon sentiment,, à ce lien et comprendre ce qu’allait chercher mon père qui n’est plus là. 

Cela fait quarante ans que je réalise cette quête d’images qui comporte 250 photos.

Gil Rigoulet 

Instagram:  @gil_rglt 

                   @gil_pola2

                   @abstract_truth_gil

Website:  http://gilrigoulet.com

Gil Rigoulet Folio

Le Corps et l’Eau en mer, Annick, 2022

    “Shoot an Answer” number 3 - week 4

    Do trivialities matter? by Gil Rigoulet

    La mer dans l’âme 

    Il y a une plage au bout de la route des marais, une route où se fond le ciel, une route noyée par le vent.

    Nos pas jouent avec le clapotis de l'eau, les mots sont étouffés par le son des vagues, le silence s’impose, nous sommes à cette frontière, au bord d’un autre élément, une conversation en construction depuis l’enfance dans les flots révélateurs.  

    De ses mots; l’eau, la mer, Claudia s'y fond habillée de lumière. Elle rit. Elle n'est plus Claudia, juste une âme qui s’abandonne, elle oublie son corps, son nom, se fond avec la plus profonde joie et gratitude dans l'eau qui n'est plus l'eau. Ce contact est une source de vie, un équilibre pour être en lien avec ce qui compose la nature, être avec les éléments. Elle fait parti d’un tout dans un dialogue silencieux avec ce monde. Avec la mer, elle est cette âme qui conjugue ce sentiment d’appartenance, le lieu d'où elle vient comme le seul miroir d’elle même. L'eau comme une mémoire, un lien fondamental à la vie. 

    Une paix infinie s’installe, comme une vérité, un abandon qu’il fallait aller chercher. Etre en contact avec l’eau est un trait d’union, dans cette conscience de faire parti d’un tout, être avec soi dans la reconnaissance de la nature, dans des valeurs que l’homme semble avoir oublié. 

    La mer est cette présence qui emplit l’âme. Cette présence est l’équilibre de nos pas de chaque jours pour rester en vie.

    Mots de Gil et Claudia… 


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